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Reconstitution de Xanioascus canadensis.
© MARIANNE COLLINS
Xanioascus canadensis (ROM 43186) – Holotype (empreinte et contre-empreinte). Spécimen complet, conservé suivant un plan oblique. Longueur du spécimen = 125 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Collins sur le mont Stephen.
© COMMISSION GÉOLOGIQUE DU CANADA. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Xanioascus canadensis (ROM 43190) – Empreinte (colonne de gauche) et contre-empreinte (colonne de droite). Spécimen presque complet, conservé latéralement, avec la présumée région orale à l’extrémité de la partie la plus large. Longueur du spécimen = 75 mm. Spécimen sec, lumière directe (rangée du haut); spécimen humide, lumière polarisée (rangée du bas). Carrière Collins sur le mont Stephen.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Xanioascus canadensis (ROM 43191). Spécimen incomplet montrant le détail de la région aborale (c. à d. à l’opposé de la bouche) et des corps ovoïdes. Longueur du spécimen = 47 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Collins sur le mont Stephen.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Xanioascus est considéré comme un cténophore très primitif appartenant peut-être au groupe souche (Conway Morris et Collins, 1996).
Xanioascus – du grec xanion, « peigne », en référence à la forme des rangées de cils, et askos, « outre en cuir ».
canadensis – de Canada, pays où se trouvent les schistes de Burgess.
Schistes de Burgess et environs : aucune.
Autres dépôts : aucune.
Carrière Collins sur le mont Stephen.
Conway Morris et Collins ont décrit Xanioascus canadensis en 1996 d’après des fossiles découverts par le Musée royal de l’Ontario dans un nouveau site sur le mont Stephen. L’espèce n’a fait l’objet d’aucune autre publication depuis.
Le corps est sacciforme et porte 24 rangées de cils bien développés qui s’étendent jusqu’à proximité de la région buccale, vraisemblablement de grande taille mais piètrement conservée. L’espèce se distingue par la présence à l’intérieur du corps de structures ovoïdes dont l’identité est incertaine.
Seulement 8 spécimens de l’espèce sont connus.
La présence de rangées de cils laisse croire que cet animal était un grand nageur. Son mode d’alimentation est plus incertain, car la bouche n’est pas bien préservée et il n’existe aucune indication de la présence de tentacules.
CONWAY MORRIS, S. AND D. COLLINS. 1996. Middle Cambrian ctenophores from the Stephen Formation, British Columbia, Canada. Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Series B, 351: 279-308.
Aucun