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Reconstitution 3D de Wapkia elongata avec d’autres éponges (Choia ridleyi, Diagoniella cyathiformis, Eiffelia globosa, Hazelia conferta, Pirania muricata, et Vauxia bellula) et Chancelloria eros, un animal couvert d’épines disposées en étoile qui ressemble à une éponge.
RECONSTITUTION 3D DE PHLESCH BUBBLE © MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO
Modèle 3D de Wapkia elongata.
MODÈLE 3D DE PHLESCH BUBBLE © MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO
Wapkia grandis (USNM 66458)– Lectotype. Spécimen complet présentant l’aspect plumeux typique de cette éponge. Longueur du spécimen = 170 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Wapkia elongata (ROM 53544) – Lectotype (empreinte et contre-empreinte). Spécimen complet présentant l’aspect plumeux typique de cette éponge. Ces gros plans permettent de voir la pointe basale et l’ouverture apicale (oscule). Longueur du spécimen = 165 mm. Spécimen humide, lumière polarisée (toutes les images). Couches à tulipes (S7) sur le mont Stephen.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Wapkia elongata (ROM 53550) – Paratype. Spécimen complet. Longueur du spécimen = 105 mm. Spécimen sec, lumière polarisée (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Couches à tulipes (S7) sur le mont Stephen.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Wapkia elongata (ROM 56245). Spécimen de forme globulaire. Longueur = 75 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Wapkia grandis (ROM 61149). Deux très grands spécimens conservés côte à côte (gros plan à droite). Longueur du plus grand spécimen (partiel) = 305 mm. Spécimens secs, lumière polarisée (images de gauche et de droite) et lumière directe (image du centre). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Wapkia est considéré comme un genre de démosponge primitif (Rigby, 1986). Les démosponges, qui comprennent les éponges de toilette, forment aujourd’hui la classe d’éponges la plus importante.
Wapkia – nom d’origine inconnue.
grandis – du latin grandis, « grand », en référence à la grande taille et au squelette complexe de cette éponge.
Schistes de Burgess et environs : W. elongata Rigby et Collins, 2004 des couches à tulipes (S7), sur le mont Stephen.
Autres dépôts : aucune.
Carrière Walcott sur la crête aux Fossiles; couches à tulipes (S7) sur le mont Stephen.
Walcott a décrit Wapkia en 1920 dans le cadre de son examen initial des éponges des schistes de Burgess. Rigby a réexaminé le genre en 1986. Rigby et Collins (2004) ont proposé une nouvelle description du genre et une nouvelle espèce, W. elongata.
Wapkia est une grande éponge allongée ou ovale à faisceaux de spicules fins et grossiers répartis en longues colonnes verticales et en gerbes horizontales distinctes. La surface du corps est lisse, sans crêtes verticales ou horizontales. Les spicules sont droits et pointus aux deux extrémités (oxes). La position exacte des divers faisceaux de spicules dans le squelette demeure incertaine, mais les rides typiques de l’espèce déterminées par les faisceaux horizontaux de spicules confèrent à la partie interne du squelette un aspect réticulé. Le derme est constitué de bouquets d’oxes pouvant atteindre 60 mm de long qui donnent à l’éponge son aspect plumeux caractéristique. W. elongata et W. grandis se distinguent l’un de l’autre par leur forme générale et les différents éléments structuraux de leur squelette (distance variable entre les faisceaux horizontaux de spicules).
Wapkia est rare; il ne représente que 0,06 % de la faune de la carrière Walcott (Caron et Jackson, 2008).
Les éponges du genre Wapkia étaient ancrées au fond marin. Les particules de matière organique étaient extraites de l’eau lors de leur passage dans les canaux de leur paroi.
CARON, J.-B. AND D. A. JACKSON. 2008. Paleoecology of the Greater Phyllopod Bed community, Burgess Shale. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 258: 222-256.
RIGBY, J. K. 1986. Sponges of the Burgess shale (Middle Cambrian), British Columbia. Palaeontographica Canadiana, 2: 105 p.
RIGBY, J. K. AND D. COLLINS. 2004. Sponges of the Middle Cambrian Burgess Shale and Stephen Formations, British Columbia. Royal Ontario Museum Contributions in Science (1): 155 p.
WALCOTT, C. D. 1920. Middle Cambrian Spongiae. Cambrian Geology and Paleontology IV. Smithsonian Miscellaneous Collections, 67(6): 261-365.
Aucun