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Reconstitution de Plenocaris plena.
© MARIANNE COLLINS
Plenocaris plena (ROM 61125). Spécimen complet conservé avec ses yeux. Longueur du spécimen = 13 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Plenocaris plena (ROM 61144) – Empreinte et contre-empreinte. Spécimen complet montrant le contenu du tube digestif. Longueur du spécimen = 6 mm. Spécimen sec, lumière polarisée (images du haut); spécimen humide, lumière polarisée (images du bas). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Plenocaris plena (USNM 57700) – Holotype. Spécimen complet avec ses appendices. Longueur du spécimen = 11 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Les affinités de Plenocaris sont peu connues. Le taxon a été attribué à la classe Malacostraca (Whittington, 1974), cependant aucune analyse phylogénétique n’a été effectuée.
Plenocaris – du latin plenus, « plein »,et caris, « crevette ».
Schistes de Burgess et environs : aucune.
Autres dépôts : aucune.
Carrières Walcott et Raymond sur la crête aux Fossiles. Carrière Collins sur le mont Stephen.
Plenocaris a été décrit pour la première fois par Walcott (1912) en tant que Yohoia plena. Whittington (1974) a invalidé l’espèce Y. plena et a établi le genre Plenocaris, laissant Y. tenuis seul au sein de Yohoia.
Le corps de Plenocaris est allongé et comporte une région céphalique, 13 segments corporels et un telson en forme de pagaie. La tête porte une paire d’antennes simples. Les segments du tronc, du deuxième au quatrième inclusivement, sont dotés d’une paire d’appendices uniramés assez allongés, tandis que les autres segments sont dépourvus de tout appendice. Une carapace est reliée de manière assez lâche au corps; elle couvre les faces dorsales et latérales de la région céphalique et la portion antérieure du tronc.
Plenocaris compte pour une très faible proportion (0,2 %) des spécimens de la carrière Walcott (Caron et Jackson, 2008). Il est extrêmement rare partout ailleurs.
Certains spécimens ont été conservés avec l’intestin plein de sédiments, ce qui suggère une fréquentation du fond marin (benthos) et un régime alimentaire dépositivore. En l’absence d’appendices natatoires, l’animal devait nécessairement se servir de son tronc allongé et de sa grande queue lobée pour se propulser et se diriger dans l’eau.
WALCOTT, C. D. 1912. Cambrian Geology and Paleontology II. Middle Cambrian Branchiopoda, Malacostraca, Trilobita and Merostomata. Smithsonian Miscellaneous Collections, 57(6): 145-228.
WHITTINGTON, H. B. 1974. Yohoia Walcott and Plenocaris n. gen. arthropods from the Burgess Shale, Middle Cambrian, British Columbia. Geological Survey of Canada Bulletin, 231: 1-27.
Aucun