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Petaloptyon danei (MCZ 101624) – Holotype. Partie inférieure d’un spécimen relativement complet comportant plusieurs panneaux dotés de pores. Hauteur du spécimen = 42 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Couches à trilobites.
© UNIVERSITÉ HARVARD. PHOTO : DESMOND COLLINS
Petaloptyon danei (ROM 43118). Pédoncule basal et partie inférieure d’un spécimen de Petaloptyon, considérés initialement comme appartenant à un spécimen de Canistrumella (?). Hauteur du spécimen = 54 mm. Spécimen sec, lumière directe. Couches à trilobites.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Petaloptyon danei (ROM 43123). Portion médiane d’un gros spécimen de Petaloptyon, désigné initialement comme l’holotype de Canistrumella alternata. Hauteur du spécimen = 75 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Couches à trilobites.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Petaloptyon danei (ROM 53542). Fragment d’un spécimen montrant les pores et la disposition des spicules. Hauteur du spécimen = 28 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Couches à trilobites.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Petaloptyon danei (ROM 53553). Fragment correspondant à la portion médiane de l’éponge montrant le squelette doté de pores. Hauteur du spécimen = 42 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Couches à tulipes (S7).
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Petaloptyon est une éponge calcaire classée dans la famille des eiffeiliidés (Rigby et Collins, 2004). Les éponges calcaires sont les seules éponges dotées de spicules de carbonate de calcium (calcite ou aragonite). Considérées comme une branche précoce au sein de l’embranchement des porifères, elles se rencontrent principalement sous les tropiques.
Petaloptyon – du grec petalon, « feuille », et ptyon, « éventail », en référence à la forme pétaloïde de l’éponge.
danei – du grec dan, « flambeau », peut-être en référence à la forme en flambeau de cette éponge.
Schistes de Burgess et environs : aucune.
Autres dépôts : aucune.
Couches à trilobites et couches à tulipes (S7) sur le mont Stephen; carrière Walcott sur la crête aux Fossiles.
Raymond (1931) a nommé l’espèce d’après quelques spécimens recueillis durant ses expéditions aux couches à trilobites avec des étudiants de Harvard. Il a alors classé ce nouvel animal parmi les Octocoraux (coraux mous). En 1986, Rigby a décrit une nouvelle éponge, Canistrumella alternata, mais on a découvert par la suite qu’il s’agissait essentiellement de la forme déjà décrite par Raymond en 1931 (Rigby et Collins, 2004). Canistrumella est donc considéré comme un synonyme plus récent de Petaloptyon.
Petaloptyon présente une forme évasée très particulière et inhabituelle. Son squelette ouvert conique ou en forme de panier est constitué de panneaux triangulaires alternants (jusqu’à 12) percés ou non de pores circulaires ou elliptiques. Les parois sont très minces et composées de spicules à cinq rayons. Le bord osculaire est festonné. La base de l’éponge est pédonculée et comporte une structure de fixation.
Petaloptyon est une éponge très rare. Seulement quelques spécimens ont été découverts à ce jour.
Petalopyton était ancré au fond marin. Les particules de matière organique étaient extraites de l’eau lors de leur passage dans les canaux de sa paroi.
RAYMOND, P. E. 1931. Notes on invertebrate fossils, with descriptions of new species. Bulletin of the Museum of Comparative Zoology, Harvard University, 55(6):165-213.
RIGBY, J. K. 1986. Sponges of the Burgess shale (Middle Cambrian), British Columbia. Palaeontographica Canadiana, 2: 105 p.
RIGBY, J. K. AND D. COLLINS. 2004. Sponges of the Middle Cambrian Burgess Shale and Stephen Formations, British Columbia. Royal Ontario Museum Contributions in Science (1): 155 p.
Aucun