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Reconstitution 3D de Paterina zenobia avec d’autres brachiopodes (Acrothyra gregaria, Diraphora bellicostata, Micromitra burgessensis, et Nisusia burgessensis).
RECONSTITUTION 3D DE PHLESCH BUBBLE © MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO
Modèle 3D de Paterina zenobia.
MODÈLE 3D DE PHLESCH BUBBLE © MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO
Paterinara zenobia (ROM 57776). Valve ventrale présentant des stries d’accroissement. Longueur du spécimen = 1mm. Spécimen sec, lumière directe, enduit d’un sublimé de chlorure d’aluminium amplifiant les détails (image de gauche). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Paterina zenobia (USNM 58311) – Syntype. Valve dorsale. Largeur du spécimen = 12 mm. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Brachiopode de la famille des Paterinidae.
Paterina – du latin pater, « père », l’espèce étant considérée comme l’ancêtre des brachiopodes modernes, et du suffixe diminutif ina, « dérivé de ».
zenobia – peut-être du grec Zeon, variante de Zeus.
Schistes de Burgess et environs : aucune à ce jour. Les brachiopodes des schistes de Burgess, en particulier ceux des couches à trilobites du mont Stephen, devraient être réexaminés (voir Bref historique des recherches).
Autres dépôts : plusieurs espèces du Cambrien inférieur à moyen sont connues dans le monde.
Carrière Walcott sur la crête aux Fossiles et couches à trilobites du mont Stephen.
À l’origine, Walcott a associé les spécimens recueillis dans les schistes de Burgess et sur le mont Stephen à Micromitra zenobia (Walcott, 1912) et à une sous-espèce de Paterina stissingensis appelée Paterina stissingensis ora (Walcott, 1912). Les deux taxons ont été redécrits par Resser (1938) en tant que Paterina zenobia, nom encore utilisé actuellement. Cependant, des similarités étroites entre espèces des deux genres susmentionnés ont compliqué la définition des caractéristiques propres à chaque genre et ont entraîné des erreurs d’identification touchant de nombreux spécimens.
Paterina est le genre type de la classe Paterinata, l’une des plus anciennes et des plus primitives de l’embranchement. À la différence de nombreux brachiopodes modernes, sa ligne cardinale est droite et s’étend sur presque toute la largeur de la coquille. La coquille, modérément biconvexe, ne présente pas de marques de phases distinctes de développement et devait s’accroître de manière continue. Les stries d’accroissement extérieures sont épaisses et régulières. Certains spécimens adultes présentent à l’apex des crêtes rayonnantes à peine visibles. Aucune partie molle conservée n’a été observée; à l’origine, la coquille était minéralisée.
L’espèce est rare dans la carrière Walcott et représente une très petite fraction (inférieure à 0,05 %) de la faune (Caron et Jackson, 2008).
Paterina s’attachait probablement au substratum à l’aide d’un très court pédoncule. Les particules alimentaires de l’eau aurait été extraites par le lophophore – un appareil filtreur situé entre les coquilles.
CARON, J.-B. AND D. A. JACKSON. 2008. Paleoecology of the Greater Phyllopod Bed community, Burgess Shale. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 258: 222-256.
RESSER, C. E. 1938. Fourth contribution to nomenclature of Cambrian Fossils. Smithsonian Miscellaneous Collections, 97: 1-43.
WALCOTT, C. D. 1912. Cambrian Brachiopoda. United States Geological Survey, Monograph, 51: part I, 812 p; part II, 363 p.
Aucun