Home > Lyracystis radiata
Reconstitution deLyracistis radiata.
© MARIANNE COLLINS
Lyracystis radiata (USNM 165399) – Holotype. Spécimen avec son pédoncule couvert de plaques arrondies et une partie de thèque avec des plaques fortement côtelées. Hauteur du spécimen = 46 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière directe (image de droite). Carrière Raymond.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Lyracystis radiata (ROM 57227). Vue en plan d’une thèque montrant les trois bras principaux. Largeur du spécimen = 25 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Couches à trilobites.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON.
Lyracystis radiata (ROM 57228). Spécimen à bras et brachioles bien conservés. Hauteur du spécimen = 92 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Carrière Collins sur la crête aux Fossiles.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Lyracystis radiata (ROM 57229) – Empreinte et contre-empreinte. Spécimen presque complet amputé de son pédoncule et dont la thèque est couverte d’une épaisse couche de pyrite. Hauteur du spécimen = 138 mm. Spécimen humide, lumière polarisée (image de gauche); spécimen sec, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Lyracystis radiata (ROM 57231) – Empreinte et contre-empreinte. Spécimen ayant conservé une partie de son pédoncule et sa thèque. Hauteur du spécimen = 166 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Lyracystis radiata (ROM 57238). Bras et brachioles. Hauteur du spécimen = 44 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Talus de la carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Lyracystis est un éocrinoïde apparenté aux blastozoaires, groupe ancien d’échinodermes (Sprinkle, 1973).
Lyracystis – du grec lyra, « lyre », et kystis, « vessie » ou « sac », en référence à la thèque globulaire portant les bras en forme de lyre.
radiata – du latin radiatus, « muni de rayons », en référence à la position des bras.
Schistes de Burgess et environs : aucune.
Autres dépôts : L. reesei Sprinkle et Collins, 2006 des schistes de Spence du Cambrien moyen, en Utah.
Carrières Walcott, Raymond et Collins sur la crête aux Fossiles, et couches à trilobites sur le mont Stephen.
Cette espèce a été décrite à l’origine sous le nom de Gogia (?) radiata (Sprinkle, 1973), mais la découverte de nouveaux spécimens par le Musée royal de l’Ontario a mené à la révision du matériel déjà amassé et à la détermination de deux formes distinctes de Gogiida. Certains spécimens de G. (?) radiata ont été classés dans un nouveau genre, Lyracystis (radiata), tandis que d’autres ont été assignés à une nouvelle espèce de Gogia, G. stephenensis (Sprinkle et Collins, 2006).
Haut de quelque 21 cm, Lyracystis est le plus grand des éocrinoïdes des schistes de Burgess. Le pédoncule est plus long que le reste du corps (thèque et bras combinés). Trois grands bras en forme de lyre sont fixés sur le pourtour du sommet de la thèque. Chacun compte de nombreuses (jusqu’à 43) petites branches bisériées droites (brachioles) formant une sorte de cœur entre les bras disposés en V. La thèque, globulaire à ellipsoïde, est composée de plaques principales et de plaques secondaires côtelées percées de pores suturaux (épispires). Le pédoncule est très fin et cylindrique et couvert de multiples plaques généralement arrondies près du point d’attache sur la thèque. La morphologie de la section basale du pédoncule n’est pas connue.
Cette espèce est très rare; il n’en existe qu’une douzaine de spécimens complets ou presque complets connus.
Lyracystis vivait fort probablement fixé au fond marin par un pédoncule et se nourrissait de petites particules en suspension dans l’eau qu’il captait à l’aide de ses minces brachioles semblables à des vrilles. Des brachioles, la nourriture était acheminée par des sillons ambulacraires jusqu’à la bouche, située en position centrale au sommet de la thèque.
SPRINKLE, J. 1973. Morphology and evolution of blastozoan echinoderms. Harvard University, Museum of Comparative Zoology Special Publication: 1-284 p.
SPRINKLE, J. AND D. COLLINS. 2006. New eocrinoids from the Burgess Shale, southern British Columbia, Canada, and the Spence Shale, northern Utah, USA. Canadian Journal of Earth Sciences, 43: 303-322.
Aucun