Home > Hazelia palmata
Reconstitution 3D d’Hazelia conferta avec d’autres éponges (Choia ridleyi, Diagoniella cyathiformis, Eiffelia globosa, Pirania muricata, Vauxia bellula, et Wapkia elongata) et Chancelloria eros, un animal couvert d’épines disposées en étoile qui ressemble à une éponge.
Modèle 3d De Phlesch Bubble © Musée Royal De L’ontario
Modèle 3D d’Hazelia conferta.
Modèle 3d De Phlesch Bubble © Musée Royal De L’ontario
Hazelia conferta (USNM 66476) – Holotype. Grand spécimen amputé de sa base présentant la forme conique typique de l’espèce. Longueur du spécimen = 100 mm. Spécimen humide, lumière directe. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia conferta (ROM 56253). Hazelia conferta (ROM 56253). Le plus grand spécimen connu de l’espèce, avec son disque de fixation. Longueur du spécimen = 140 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia crateria (USNM 66779) – Holotype. Spécimen complet, discode, avec sa base conique. Diamètre du spécimen = 36 mm. Spécimen humide, lumière directe. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia delicatula (USNM 66465) – Lectotype. Spécimen complet présentant la forme ramifiée typique de l’espèce. Longueur du spécimen = 66 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia dignata (ROM 53566). Spécimen compact montrant des branches superposées bien conservées. Largeur du spécimen = 45 mm. Spécimen humide, lumière directe. Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia nodulifera (USNM 66474) – Lectotype. Spécimen fixé à une coquille de brachiopode (Diraphora). Longueur du spécimen = 14 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia obscura (USNM 66472) – Lectotype. Spécimen conique très effilé à paroi constituée d’un réseau dense de spicules. Longueur du spécimen = 100 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia palmata (USNM 66463) – Lectotype. Fragment montrant les faisceaux rayonnants de spicules débordant la marge. Longueur du spécimen = 25 mm. Spécimen humide, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia grandis (USNM 66473) – Holotype. Seul spécimen connu de l’espèce. Le contour a été tracé à l’aide d’un crayon, probablement par Walcott lui même. Hauteur du spécimen = 126 mm. Spécimen sec, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Couches à trilobites.
© SMITHSONIAN INSTITUTION – MUSÉE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE. PHOTO : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia lobata (ROM 53573) – Holotype (empreinte et contre-empreinte). Spécimen conique presque entier présentant les extensions latérales nodulaires caractéristiques de l’espèce. Longueur du spécimen = 140 mm. Les deux images : spécimen humide, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia luteria (ROM 53597). Spécimen pourvu d’une base arrondie distincte. Longueur du spécimen = 25 mm. Spécimen humide, lumière directe (deux images). Carrière Walcott.
© MUSÉE ROYAL DE L’ONTARIO. PHOTOS : JEAN-BERNARD CARON
Hazelia est considéré comme un genre de démosponge primitif proche de Falospongia et de Crumillospongia (Rigby, 1986). Les démosponges, qui comprennent les éponges de toilette, forment aujourd’hui la classe d’éponges la plus importante.
Hazelia – d’après le sommet Hazel (3 151 m), ancien nom du mont Aberdeen, situé à 4 km au sud-sud-ouest du lac Louise, dans le parc national du Canada Banff, en Alberta. Ce mont a été nommé en 1897 en l’honneur de Lord Gordon, marquis d’Aberdeen et gouverneur général du Canada de 1893 à 1898.
palmata – Du latin palm, « paume (de la main) », en référence à l’aspect cupuliforme ou de creux de la main de l’éponge.
Schistes de Burgess et environs : H. conferta Walcott, 1920, H. crateria Rigby, 1986, H. delicatula Walcott, 1920, H. dignata Walcott, 1920, H. grandis Walcott, 1920, H. lobata Rigby et Collins, 2004, H. luteria Rigby, 1986, H. nodulifera Walcott, 1920, H. obscura Walcott, 1920. La plupart de ces espèces ont été trouvées à la carrière Walcott (voir Rigby, 1986, et Rigby et Collins, 2004).
Autres dépôts : H. walcotti (Resser et Howell, 1938) de la formation de Kinzers du Cambrien précoce de Pennsylvanie (voir Rigby, 1987).
Schistes de Burgess et environs : Hazelia est particulièrement commun à la carrière Walcott, mais moins aux carrières Raymond et Collins sur la crête aux Fossiles. De nombreuses espèces sont présentes dans les couches à trilobites, les couches à tulipes (S7) et d’autres sites moins importants.
Autres dépôts : H. palmata Walcott, 1920 de la formation de Marjum du Cambrien moyen (Rigby et al., 1997).
Dans son article sur les éponges des schistes de Burgess paru en 1920, Walcott a décrit sept espèces du genre Hazelia. La publication d’une nouvelle description du genre par Rigby en 1986 a entraîné l’ajout de deux nouvelles espèces et le retrait d’une espèce (H. mammillata, maintenant appelé Moleculospina mammillata). Rigby et Collins (2004) ont décrit une nouvelle espèce d’après de nouveaux spécimens recueillis par le Musée royal de l’Ontario.
Hazelia est morphologiquement très diversifié et comprend des espèces de grande taille et cupuliformes (H. palmata, H. crateria et H. luteria), des espèces allongées et coniques (H. conferta, H. grandis et H. obscura), des espèces ramifiées (H. delicatula et H. dignata) et des espèces à l’aspect de nodules ou de lobes (H. lobata et H. nodulifera). Bien que très différentes les unes des autres quant à leur forme générale, ces espèces possèdent la même microstructure. Leurs parois sont minces et composées de petits spicules simples réunis en groupes denses formant une structure maillée qui s’épanouit vers l’extérieur à la manière d’un plumeau. Elles sont percées de petits canaux assurant la circulation de l’eau. La base de chaque éponge était pourvue d’une petite structure de fixation.
Outre sa forme ouverte en bouclier, H. palmata se distingue par ses faisceaux rayonnants de spicules dépassant la marge d’au moins quelques millimètres.
Le genre Hazelia est très commun dans la carrière Walcott, où il représente 9,5 % de la faune (Caron et Jackson, 2008).
Hazelia était ancré au fond marin. Les particules de matière organique étaient extraites de l’eau lors de leur passage dans les canaux de sa paroi.
CARON, J.-B. AND D. A. JACKSON. 2008. Paleoecology of the Greater Phyllopod Bed community, Burgess Shale. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 258: 222-256.
RIGBY, J. K. 1986. Sponges of the Burgess Shale (Middle Cambrian), British Columbia. Palaeontographica Canadiana, 2: 105 p.
RIGBY, J. K. 1987. Early Cambrian sponges from Vermont and Pennsylvania, the only ones described from North America. Journal of Paleontology, 61: 451-461.
RIGBY, J. K. L. F. GUNTHER AND F. GUNTHER. 1997. The first occurrence of the Burgess Shale Demosponge Hazelia palmata Walcott, 1920, in the Cambrian of Utah. Journal of Paleontology, 71: 994-997.
RIGBY, J. K. AND D. COLLINS. 2004. Sponges of the Middle Cambrian Burgess Shale and Stephen Formations, British Columbia. Royal Ontario Museum Contributions in Science (1): 155 p.
WALCOTT, C. D. 1920. Middle Cambrian Spongiae. Cambrian Geology and Paleontology IV. Smithsonian Miscellaneous Collections, 67(6): 261-365.
Aucun