Home > Capsospongia undulata
Capsospongia undulata (ROM 53601). Individu dépourvu de sa partie supérieure. Longueur du spécimen = 50 mm. Spécimen humide, lumière directe. Talus de la carrière Walcott.
© Musée Royal De L’ontario. Photo : Jean-Bernard Caron
Capsospongia undulata (USNM 66479). Spécimen présentant seulement la partie supérieure de l’éponge. Longueur du spécimen = 75 mm. Spécimen sec, lumière polarisée (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© Smithsonian Institution – Musée National D’histoire Naturelle. Photos : Jean-Bernard Caron
Capsospongia undulata (USNM 66480) – Lectotype. Spécimen complet présentant quatre anneaux principaux. Longueur du spécimen = 35 mm. Spécimen humide, lumière directe (image de gauche); spécimen humide, lumière polarisée (image de droite). Carrière Walcott.
© Smithsonian Institution – Musée National D’histoire Naturelle. Photos : Jean-Bernard Caron
Capsospongia est interprété comme un taxon de lithistides (anthaspidellides) à la base de la classe des démosponges (Rigby, 1986). Les démosponges, qui comprennent les éponges de toilette, forment aujourd’hui la classe d’éponges la plus importante.
Capsospongia – du latin capsa, « petite boîte », et spongia, « éponge ».
undulata – du latin undulatus,« ondulé », en référence aux ondulations ornant la marge supérieure de l’anima
Schistes de Burgess et environs : aucune.
Autres dépôts : aucune.
Carrière Walcott sur la crête aux Fossiles.
Décrit pour la première fois en tant que Corralia undulata par Charles Walcott (1920) à partir de deux spécimens, Capsospongia a été redécrite en tant que genre distinct (Rigby, 1986). Un troisième spécimen, recueilli par une expédition du Musée royal de l’Ontario, a été décrit en 2004 par Rigby et Collins.
Capsospongia pouvait atteindre une hauteur de 35 à 75 mm et une largeur maximale de 20 mm. Fixé au substratum par une base étroite (de 3 à 4 mm), il est conique et incurvé et s’ouvre vers l’extérieur par un grand oscule (orifice par lequel l’eau devait être expulsée) situé à l’opposé de son point de fixation. Avec sa surface annelée et parcourue dans le sens de la longueur par des crêtes peu élevées et des sillons peu profonds, l’organisme ressemble quelque peu à un corail rugueux (Shapiro et Rigby, 2009). Des canaux principaux, parallèles aux crêtes, rejoignent un réseau moins ordonné de petits canaux pariétaux desservant des pores (ostia), par lesquels l’eau aurait été « inhalée ».
Capsospongia est connu d’après l’étude d’un très petit nombre de spécimens (Rigby et Collins, 2004).
Capsospongia était ancré au fond marin. Les particules de matière organique étaient extraites de l’eau lors de leur passage dans les canaux de sa paroi.
RIGBY, J. K. 1986. Sponges of the Burgess Shale (Middle Cambrian), British Columbia. Palaeontographica Canadiana, 2: 1-105.
RIGBY, J. K. AND D. COLLINS. 2004. Sponges of the Middle Cambrian Burgess Shale and Stephen Formations, British Columbia. Royal Ontario Museum Contributions in Science, 1: 1-155.
SHAPIRO, R. S. AND J. K. RIGBY. 2009. First occurrence of an in situ anthaspidellid sponge in a dendrolite mound (Upper Cambrian; Great Basin, USA). Journal of Paleontology, 78(4): 645-650.
WALCOTT, C. D. 1920. Middle Cambrian Spongiae. Smithsonian Miscellaneous Collections, 67(6): 261-364.
Aucun