Home > Bosworthia simulans
Bosworthia simulans (USNM35426) – Syntype. Spécimen présentant de multiples branches émergeant d’un axe central (près du milieu). Longueur totale approximative (de la branche la plus complète) = 70 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© Smithsonian Institution – Musée National D’histoire Naturelle. Photo : Jean-Bernard Caron
Bosworthia simulans (USNM35427) – Syntype. Spécimen présentant de nombreuses branches se chevauchant les unes les autres. Longueur approximative du thalle complet = 82 mm. Spécimen sec, lumière polarisée. Carrière Walcott.
© Smithsonian Institution – Musée National D’histoire Naturelle. Photo : Jean-Bernard Caron
Bosworthia gyges (USNM35428) – Holotype. Spécimen mal conservé. Longueur approximative du thalle complet = 40 mm. Spécimen sec, lumière directe. Carrière Walcott.
© Smithsonian Institution – Musée National D’histoire Naturelle. Photo : Jean-Bernard Caron
Aucune révision n’a été publiée sur cette algue depuis sa description initiale par Walcott (1919). Ses affinités demeurent incertaines.
Bosworthia – d’après le mont Bosworth (2 769 m), à la frontière de la Colombie-Britannique et de l’Alberta, dans les parcs nationaux du Canada Yoho et Banff. Nommé en 1904 en l’honneur de George Morris Bosworth, directeur du transport de marchandises au Chemin de fer Canadien Pacifique entre 1896 et 1901.
simulans – du latin simulans, « simuler » ou « imiter », en référence à la forme répétée des branches de l’algue qui se subdivisent.
Schistes de Burgess et environs : Bosworthia gyges Walcott, 1919.
Autres dépôts : aucun.
Carrière Walcott sur la crête aux Fossiles.
Bosworthia a été décrit par Walcott (1919) comme une possible algue rouge. Cependant, à l’instar de toutes les « algues » des schistes de Burgess, Bosworthia a besoin d’une description moderne.
Bosworthia est constitué d’un long thalle central et flexible, d’où partent de grandes branches relativement épaisses. Ces branches peuvent se diviser en branches plus petites, dont le diamètre diminue vers les extrémités. Walcott (1919) a décrit B. gyges comme un organisme aux branches plus rigides que celles de B. simulans et a formulé l’hypothèse selon laquelle une tige centrale et une structure d’ancrage auraient permis à l’algue de se fixer au plancher sous-marin, bien qu’une telle structure n’ait jamais été observée. Bosworthia a été décrit grâce à l’étude de fragments (longueur maximale de 8 cm); la taille d’individus complets est inconnue.
Bosworthia compte pour moins de 0,04 % de la faune de la carrière Walcott (Caron et Jackson, 2008).
Le mode de vie algaire de Bosworthia est méconnu. Sa structure suggère un ancrage aux fonds marins dans la zone photique plutôt qu’une flottaison libre.
CARON, J.-B. AND D. A. JACKSON. 2008. Paleoecology of the Greater Phyllopod Bed community, Burgess Shale. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 258: 222-256.
WALCOTT, C. 1919. Cambrian Geology and Paleontology IV. Middle Cambrian Algae. Smithsonian Miscellaneous Collections, 67(5): 217-260.
Aucun