Les schistes de Burgess

Xanioascus canadensis

Reconstitution de Xanioascus canadensis.

© MARIANNE COLLINS

Taxonomie:

Règne: Ctenophores
Embranchement: Ctenophores
Assignation taxonomique d’ordre supérieur: Clade non classé (groupe souche des cténophores)
Nom d’espèce: Xanioascus canadensis
Remarques:

Xanioascus est considéré comme un cténophore très primitif appartenant peut-être au groupe souche (Conway Morris et Collins, 1996).

Nom du descripteur: Conway Morris and Collins
Date de la description : 1996
Étymologie :

Xanioascus – du grec xanion, « peigne », en référence à la forme des rangées de cils, et askos, « outre en cuir ».

canadensis – de Canada, pays où se trouvent les schistes de Burgess.

Spécimens types : Holotype – ROM 43186 conservé au Musée Royal de l’Ontario, Toronto, Canada.
Autres espèces :

Schistes de Burgess et environs : aucune.

Autres dépôts : aucune.

Âge et Sites

Age :
Cambrien moyen, zone à Glossopleura (environ 505 millions d’années).
Sites principaux :

Carrière Collins sur le mont Stephen.

Histoire de la recherche

Bref historique de la recherche :

Conway Morris et Collins ont décrit Xanioascus canadensis en 1996 d’après des fossiles découverts par le Musée royal de l’Ontario dans un nouveau site sur le mont Stephen. L’espèce n’a fait l’objet d’aucune autre publication depuis.

Description

Morphologie :

Le corps est sacciforme et porte 24 rangées de cils bien développés qui s’étendent jusqu’à proximité de la région buccale, vraisemblablement de grande taille mais piètrement conservée. L’espèce se distingue par la présence à l’intérieur du corps de structures ovoïdes dont l’identité est incertaine.

Abondance :

Seulement 8 spécimens de l’espèce sont connus.

Taille maximum :
125 mm

Écologie

Mode de vie : Ctenophores
Mode d'alimentation : Ctenophores
Interprétations écologiques :

La présence de rangées de cils laisse croire que cet animal était un grand nageur. Son mode d’alimentation est plus incertain, car la bouche n’est pas bien préservée et il n’existe aucune indication de la présence de tentacules.

Références

CONWAY MORRIS, S. AND D. COLLINS. 1996. Middle Cambrian ctenophores from the Stephen Formation, British Columbia, Canada. Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Series B, 351: 279-308.

Autres liens :

Aucun

Fasciculus vesanus

Reconstitution de Fasciculus vesanus.

© Marianne Collins

Taxonomie:

Règne: Ctenophores
Embranchement: Ctenophores
Assignation taxonomique d’ordre supérieur: Clade non classé (groupe souche des cténophores)
Nom d’espèce: Fasciculus vesanus
Remarques:

Fasciculus est considéré comme un cténophore très primitif et, peut-être même, un membre du groupe souche (Conway Morris et Collins, 1996).

Nom du descripteur: Simonetta and Delle Cave
Date de la description : 1978
Étymologie :

Fasciculus – du latin fasciculus, « petit faisceau », en référence aux nombreuses rangées de cils locomoteurs que porte l’animal.

vesanus – du latin vesanus, « insensé », en référence à la morphologie inhabituelle de l’animal.

Spécimens types : Holotype – UNSM 202151 conservé au Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution, Washington, D.C., États-Unis.
Autres espèces :

Schistes de Burgess et environs : aucune.

Autres dépôts : aucune.

Âge et Sites

Age :
Cambrien moyen, zone à Bathyuriscus-Elrathina (environ 505 millions d’années).
Sites principaux :

Carrière Walcott sur la crête aux Fossiles.

Histoire de la recherche

Bref historique de la recherche :

Le seul spécimen connu de l’espèce a été découvert par Walcott en 1917, mais il n’a été décrit, quoique brièvement, que quelque 60 ans plus tard (Simonetta et Delle Cave, 1978). Conway Morris et Collins ont proposé une description plus détaillée du spécimen en 1996.

Description

Morphologie :

Fasciculus semble avoir la forme d’un dôme, mais son aspect général demeure inconnu, car le seul spécimen connu est brisé sur son côté le plus large. On ignore tout de la morphologie de la région buccale. L’organisme porte deux ensembles de rangées de cils à symétrie probablement bilatérale qui confèrent sensiblement la même symétrie à l’ensemble du corps. Un de ces ensembles comprend 16 rangées de cils, et l’autre, environ 64, pour un total de 80 rangées. Sont présents deux, ou peut-être quatre, organes internes lobés à peu près parallèles aux marges. Ces organes sont constitués d’éléments imbriqués et difficiles à identifier avec précision, mais il pourrait s’agir de tentacules servant à la capture des proies.

Abondance :

L’espèce est extrêmement rare; il n’en existe qu’un spécimen connu.

Taille maximum :
114 mm

Écologie

Mode de vie : Ctenophores
Mode d'alimentation : Ctenophores
Interprétations écologiques :

La présence de rangées de cils donne à penser que l’animal nageait activement. La région buccale du seul spécimen connu n’ayant pas été préservée, il est toutefois plus difficile de se prononcer sur son mode d’alimentation. L’existence possible de tentacules pourrait cependant impliquer qu’il s’agit d’un prédateur ou d’un suspensivore qui se nourrissait de petits organismes ou de particules de nourriture dans l’eau.

Références

CONWAY MORRIS, S. AND D. H. COLLINS. 1996. Middle Cambrian ctenophores from the Stephen Formation, British Columbia, Canada. Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Series B, 351: 279-308.

SIMONETTA, A. M. AND L. DELLE CAVE. 1978. Notes on new and strange Burgess Shale fossils (Middle Cambrian of British Columbia). Atti della Società Toscana di Scienze Naturali, Serie A, 85: 45-49.

Autres liens :

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Ctenorhabdotus capulus

Reconstitution de Ctenorhabdotus capulus.

© Marianne Collins

Taxonomie:

Règne: Ctenophores
Embranchement: Ctenophores
Assignation taxonomique d’ordre supérieur: Clade non classé (groupe souche des cténophores)
Nom d’espèce: Ctenorhabdotus capulus
Remarques:

Ctenorhabdotus est considéré comme un cténophore très primitif, et possiblement comme un membre du groupe souche (Conway Morris et Collins, 1996).

Nom du descripteur: Conway Morris and Collins
Date de la description : 1996
Étymologie :

Ctenorhabdotus – du grec ktenos, « peigne », et rhabdotos, « rayé », en référence aux rayures très distinctes dessinées par les rangées de cils de l’animal.

capulus – du latin capulus, « poignée », en référence à l’aspect capsulaire de l’élément aboral proéminent de l’animal.

Spécimens types : Holotype – ROM 50822 conservé au Musée royal de l’Ontario, Toronto, Canada.
Autres espèces :

Schistes de Burgess et environs : aucune.

Autres dépôts : aucune.

Âge et Sites

Age :
Cambrien moyen, zone à Bathyuriscus-Elrathina (environ 505 millions d’années).
Sites principaux :

Carrières Walcott et Raymond sur la crête aux Fossiles.

Histoire de la recherche

Bref historique de la recherche :

Décrit par Conway Morris et Collins en 1996, Ctenorhabdotus capulus n’a fait l’objet d’aucune autre publication.

Description

Morphologie :

Ctenorhabdotus est ovoïde et porte 24 rangées de cils. Les surfaces supérieure (aborale) et inférieure (orale) sont relativement plates. Les rangées de cils sont disposées en 8 groupes de trois, la rangée centrale étant beaucoup plus courte que les deux autres. Ces groupes convergent vers la région aborale pour former 8 brins. La région orale est bien développée, et sa marge, ondulée. La petite structure capsulaire sur la face aborale de l’organisme contient vraisemblablement un organe apical et des statocystes.

Abondance :

Ctenorhabdotus est rare, connu d’après deux douzaines de spécimens provenant principalement de la carrière Raymond. Dans la carrière Walcott, l’espèce ne représente que 0,01 % des spécimens recensés (Caron et Jackson, 2008).

Taille maximum :
70 mm

Écologie

Mode de vie : Ctenophores
Mode d'alimentation : Ctenophores
Interprétations écologiques :

Les rangées de cils indiquent que l’animal nageait activement. La bouche n’étant pas bien conservée et faute d’indications attestant l’existence de tentacules, son mode d’alimentation demeure incertain.

Références

CARON, J.-B. AND D. A. JACKSON. 2008. Paleoecology of the Greater Phyllopod Bed community, Burgess Shale. Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 258: 222-256.

CONWAY MORRIS, S. AND D. COLLINS. 1996. Middle Cambrian ctenophores from the Stephen Formation, British Columbia, Canada. Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Series B, 351: 279-308.

Autres liens :

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