Le Musée royal de l’Ontario et Parcs Canada remercient chaleureusement le ministère du Patrimoine canadien de sa participation financière à la réalisation de ce site hébergé par le Musée virtuel du Canada.
Le Musée royal de l’Ontario et Parcs Canada remercient chaleureusement le ministère du Patrimoine canadien de sa participation financière à la réalisation de ce site hébergé par le Musée virtuel du Canada.
Demande de subvention, conception et recherche, création et contrôle du contenu :
Jean-Bernard Caron
Gestion de projet :
Jason French
Production :
David Smillie
Producteurs adjoints :
Peter Fenton
Amanda Govan (stagiaire)
Rédaction scientifique (Galerie des fossiles) :
Jean-Bernard Caron
Allison Daley
Lorna O’Brien
Sean Robson
David Rudkin
Martin Smith
Rédaction de la section historique :
Jacques Lavoie (contexte historique)
David Rudkin (la première connexion du Musée royal de l’Ontario : sir Edmund Walker)
Révision externe (présentation scientifique et médias) :
Derek Briggs
Robert Gaines
Marc Laflamme
Alex Page
Michael Streng
Jean Vannier
Edition :
David Rudkin
Sara Scharf
Martin Smith
Rachel Thorpe
Rédaction didactique :
Richard Lahey
Bibliothèque et archives :
Arthur Smith
Historien :
Arni Brownstone
Collection d’objets d’apprentissage du Centre des enseignants du MVC (Agora) :
Bethany Kempster (Science)
Jacques Lavoie (Histoire)
Traduction et révision :
Dominique Picouet (Coordonnatrice)
Lorraine Boury
Lucie Chevalier
Louis Émond
Serge Gagné
Patrice Joubert
Newart (Rose) Sarkisyan
Marianne Symoens
Monique Tanton-Lawson
Reconstructions Scientifiques (dessins) :
Marianne Collins (Artoffact)
Reconstructions et Animations Numériques :
Jilli et Lars Fields (Phlesch Bubble)(en anglais seulement)
Graphisme :
Jacquie Jeanes (stagiaire)
Contrôle vidéo :
Randy Dreager
Soutien Internet :
Daniel Harris
Conception du site :
Daniel Harris
Ismael Cifuentes
Donnel Lao
Développement du site & Soutien technique :
Victor Diaz
Remerciements :
Nous tenons en particulier à remercier les personnes suivantes qui nous ont permis de consulter et de photographier les collections et les archives : Doug Erwin de la Smithsonian Institution (Musée national d’histoire naturelle), Daniel Miller de l’Université du Michigan à Ann Arbor (Musée de paléontologie) et Jean Dougherty de la Commission géologique du Canada, à Ottawa.
Nous remercions aussi Sarah Stauderman des Archives de la Smithsonian Institution, qui nous a donné accès aux archives Walcott et permis d’utiliser des photographies d’époque, Erin Younger, l’arrière-petite-fille de Charles Walcott, qui nous a autorisés à utiliser des photographies de sa famille, Stefan Bengtson (Musée suédois d’histoire naturelle), Nick Butterfield (Université de Cambridge), Robert Gaines (Collège Pomona), Jim Gehling (Conseil muséal de l’Australie-Méridionale), David Harper (Musée d’histoire naturelle du Danemark), Jihpai Lin, Maoyan Zhu et Fangchen Zhao (Institut de géologie et de paléontologie de Nankin, Académie des sciences de Chine), John Paterson (Université de la Nouvelle-Angleterre), John Peel (Université d’Uppsala) et Jean Vannier (Université de Lyon) pour les images qu’ils nous ont fournies.
Un grand merci à l’Université Harvard, aux Archives du Chemin de fer Canadien Pacifique, Université de la Colombie-Britannique, livres rares et collections spéciales au Musée McCord, à l’Association de paléontologie et à la Société royale de Londres, qui ont également fourni d’autres images.
Alex Kolesch (coordination)
Sarah Fabbri
Amy Krause
Deborah Griffith
Adele Laramee
Le Musée Whyte des Rocheuses canadiennes (en anglais seulement), qui nous a fourni des images gratuitement pour la section historique, en particulier Ted Hart et Elizabeth Kundert-Cameron.
Le Réseau canadien d’éducation géoscientifique et le Réseau d’éducation sur le bassin du Columbia (en anglais seulement), qui ont fait la promotion de ce site Web auprès de leurs membres.
RÉSUMÉ : En 1990, le célèbre paléontologue Stephen Jay Gould est venu parler des fossiles des schistes de Burgess au Musée Royal de l’Ontario. Si de nombreuses interprétations qu’il donnait alors ont été remises en question, sa conférence résumait bien l’idée qu’on se faisait à l’époque de ces fossiles. (6:32) (6:20)
Voici Marrella. Je dirais que le classement des arthropodes est basé principalement sur le nombre de segments et les motifs des différentes parties du corps.
« Nous avons donc Marrella, un arthropode qui n’entre dans aucun groupe. Il possède deux paires d’épines. Il n’est apparenté à aucune lignée. »
« Whittington était perplexe lorsqu’il a publié son premier article sur Marrella, en 1971, mais il a persévéré. Il s’est ensuite intéressé à Yohoia, »
« une créature semblable à une crevette et décrite comme telle par Walcott. Après une étude minutieuse, Whittington a constaté que Yohoia n’appartenait à aucun groupe moderne. À première vue, il ressemble à une crevette, mais il suffit de compter les segments pour savoir qu’il ne s’agit pas du plan d’organisation d’un crustacé. »
« Par exemple, la tête possède une paire d’appendices unique en son genre chez les arthropodes. Faute de mieux, Whittington finira par les appeler les « grands appendices ». »
« Voici Odaraia, une créature qui nage sur le dos et dont la nageoire caudale ressemble plus à celle d’une baleine que d’un arthropode. Lui aussi est unique en son genre. »
« Il ressemble vaguement à un crustacé nageur, mais s’en distingue nettement par les segments et les motifs de la queue. »
« Ici, nous avons Sidneyiaque Walcott a décrit comme un chélicérate, c’est à dire un membre du groupe des limules, celui des araignées et des scorpions. La ressemblance est superficielle. »
« Chez les chélicérates, la tête porte six paires d’appendices, mais il n’y en a qu’une chez Sidneyia, ces antennes. Bref, Sidneyia est unique en son genre. »
« Voici Habelia, une créature étrange… »
« … recouverte de tubercules. »
« En fait d’élégance, la palme va à Leanchoilia, aujourd’hui disparu. »
« Ici encore, nous retrouvons ces grands appendices, comme Whittington les appelle, avec leurs prolongements en forme de fouet. »
« Voici Aysheaia… »
« … qui fait probablement partie des onychophores, un groupe moderne représenté par un genre au nom charmant de Peripatus. Ce groupe méconnu serait un intermédiaire entre les annélides et les arthropodes, peut-être même, l’ancêtre des insectes. Aysheaia pourrait en réalité être apparenté à un des groupes d’arthropodes toujours présents. »
« Voici maintenant une forme découverte par Des Collins qui, selon la tradition paléontologique, lui a d’abord donné un nom de terrain. »
« Il l’a appelé « Santa Claws », puis Sanctacaris, ce qui veut dire à peu près la même chose. Est-il vraiment différent de ceux que je viens de vous montrer? »
« Auriez-vous pensé qu’une telle créature aurait survécu? Que c’était un organisme supérieur qui aller durer? Pourtant, tout porte à croire que Sanctacarisest vraiment un chélicérate.
Comme il a six paires d’appendices au bon endroit sur la tête, cet animal pourrait au moins être apparenté à une des lignées encore existantes. Mais l’auriez-vous su? Qui l’aurait su? »
« Voici Opabinia, qui, à mon avis, représente l’une des étapes décisives de l’histoire de la connaissance humaine. »
« Walcott, qui le considérait comme un arthropode, une sorte de crevette, l’a classé automatiquement, comme à son habitude, dans les groupes d’organismes modernes. C’est la première créatureréinterprétée par Whittington qui permet de sortir du cadre conceptuel préétabli et d’apercevoir un monde nouveau. »
« Whittington pensait à un arthropode quand il entrepris ses travaux sur Opabiniaau début des années 1970. À la différence de Walcott, il s’est rendu compte que ces créatures présentaient un certain caractère tridimensionnel, qu’elles n’étaient pas simplement des impressions laissées sur la roche… »
« … et qu’il pourrait trouver des structures sous-jacentes par dissection. Il s’est dit qu’il pouvait résoudre l’énigme, qu’il allait disséquer le corps et trouver les appendices en dessous, et ainsi démontrer qu’il s’agissait d’un arthropode. Mais il n’a rien trouvé: il n’y a pas d’appendices. »
« Sa reconstitution d’Opabiniaa révélé que ce n’était pas un arthropode, mais une créature bizarre ayant sa propre anatomie. La monographie sur Opabiniapubliée en 1975 représente selon moi une percée dans la réinterprétation des schistes de Burgess. »
« Voici le dessin de Marianne représentant Opabinia, cette créature bizarre qui possède cinq yeux – comptez-les –, une trompe frontale qui ressemble à un tuyau d’aspirateur et qui se termine par un appareil de collecte de nourriture, une partie arrière ressemblant à un soufflet, puis une queue. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est étrange. »
« Voici Nectocaris, une créature singulière qui a l’apparence d’un chordé vue de derrière et qui possède une nageoire caudale… »
« … mais qui ressemble davantage à un octopode à l’avant. Qui sait? »
« Dinomischusest un organisme tout aussi bizarre, en forme de tige… »
« … qui n’a aucune affinité avec d’autres espèces. »
« Voici maintenant Odontogriphus, c’est-à-dire l’« énigme dentée », nom qui lui convient parfaitement. »
« C’est un animal au corps aplati, gélatineux et annelé dont la bouche est entourée d’une rangée de « dents » et bordée d’une paire de palpes sensoriels. »
« Walcott a décrit trois genres distincts, qu’il a classés, selon son habitude, dans trois groupes classiques.
L’animal qu’il a appelé une méduse et baptisée Peytoia.. »
« Celui qu’il a classé comme concombre de mer, qu’il a appelé Laggania. »
« Et cette créature, dont le corps ressemble à celui d’un arthropode, qui avait déjà été décrite et baptisée Anomalocaris, c’est à dire « étrange crevette ». Je crois que vous avez deviné: »
« ces trois créatures n’en forment qu’une, l’une des plus bizarres de la faune étrange de Burgess.
C’est aussi le plus gros organisme du Cambrien. Certains spécimens font presque un mètre de long.
La soi-disant méduse est en fait sa bouche. Contrairement aux mâchoires d’un vertébré, la bouche d’Anomalocaris est circulaire et agit comme un casse-noix.
Ce qu’on appelait Anomalocarisest en fait une paire d’appendices préhenseurs, tandis que le supposé concombre de mer constitue le corps de l’animal. »